mardi 22 mars 2016

Caroline & West, tome 1 : Plus loin ; Robin YORK.

Édition : Milady.
Prix : 18,20 €
Sortie : 17/02/2016
Pages : 416

Caroline & West, tome 1 : Plus loin,
Robin YORK.



Résumé.

« Ses yeux sont brillants, animés d’une expression que je connais bien mais que, jusqu’à présent, je ne savais pas nommer. C’est du désir. À l’état brut. C’est l’expression que prend West quand il a faim de quelque chose. Et à cet instant précis, il a faim de moi. »

Depuis que son ex a publié sur Internet des photos compromettantes, la réputation de Caroline est ruinée, et sa vie sur le campus est devenue un enfer. Si ça continue, elle pourra renoncer à sur son brillant avenir dans un cabinet d’avocats. Alors qu’elle tente de faire disparaître toute trace de ce scandale, West, un étudiant qu’elle connaît à peine, prend sa défense. Mais ce brun ténébreux n’est pas fréquentable, ce n’est un secret pour personne. D’ailleurs, il vient d’une famille à problèmes, alors qu’elle est née sous la bonne étoile. Pourtant, Caroline se sent irrésistiblement attirée par lui…
















Ce livre à fait une entrée remarquée dans le monde de la blogosphère littéraire.
Et le bandeau présent sur sa couverture n'y est pas pour rien ! " Arrêtez ce que vous êtes en train de faire et lisez ce livre. ", autant dire que ça nous met plus que l'eau à la bouche avant même de l’avoir commencé.

« Plus loin » est l'histoire de Caroline, une jeune femme d'une vingtaine d'année qui, après s'être séparée de son copain, va vivre un enfer. En effet, ce dernier n'a rien trouvé de mieux que de poster sur internet des photos d'elle dans des positions pas très avantageuses, pendant un acte sexuel. 
Sa vie va dès lors se changer en cauchemar. Les sites pornographiques reprennent ces photos, prenant également ses coordonnées téléphoniques et postales, des hommes qu'elle ne connaît même pas la harcèle et elle a perdu la plupart de ses amis à l'université, ces derniers ayant préféré se ranger du côté de son ex. 
Ne vivant plus, ne dormant plus, Caroline pense alors que sa vie est fichue. Finie ses glorieuses études, fini son stage dans un cabinet réputé, oubliée son entrée dans une université plus prestigieuse. 
C'est alors que West va lui tendre la main. C'est alors que son quotidien va changer.

Je me suis lancée dans cette histoire avec beaucoup d'attentes. 

Le livre commence en plein cœur de la tourmente. Caroline s'est déjà séparée de son copain et les photos ont déjà été publiées sur internet. Elle vit un enfer et ne sait pas comment se relever.
C'est dur pour elle, dur pour nous de lire son quotidien qu'elle doit affronter sans savoir comment gérer la situation. 
Elle est un véritable zombi et ça nous chamboule.

Le sujet du ‘revenge porn’ est le gros point fort de ce livre.
Plus qu'une romance, l'auteur traite de ce sujet ouvertement et en fait son combat. Elle utilise des mots crus, des mots durs, mais des paroles que beaucoup de jeunes filles aujourd'hui ont dû entendre en subissant ce genre d'acte. Nous appartenons à une génération où l'image et les nouvelles technologies sont omniprésentes. Cependant, lorsque quelqu'un se retrouve dans la même situation que Caroline, il ou elle ne peut pas forcément se protéger et riposter comme il se doit car, selon les pays, le revenge porn n'est pas considéré comme un délit. 
Et cela devrait changer. 

Pour repartir sur un sujet plus léger, parlons de la romance entre Caroline et West.
Elle est plaisante, mais ce n'est pas un coup de cœur pour autant. En effet, ces deux personnages se connaissent déjà et depuis les premiers instants une attirance est présente entre eux.
Alors oui, ils ne se parlaient pas vraiment avant et ils vont petit-à-petit s'apprivoiser, West va prendre la défense de Caroline et c'est vraiment mignon, mais il manquait vraiment ce côté un peu mystérieux que l'on aime dans les romances. Le comment ils vont se rencontrer, comment leur attirance va apparaître.. 
Mais le bon point est qu'il y a beaucoup de tension entre eux. West ne veut pas se mettre avec elle car il pense qu'il ne la mérite pas. Du coup, ils ne sautent pas les étapes et c'est plaisant.

Caroline est un personnage fort et courageux. Oui, elle est au fond du trou et West va l'aider à s’en sortir et révéler le meilleur d'elle. Son évolution est belle et l'on ne peut qu'en tirer des leçons.
West est un vrai bad boy au cœur tendre. Sa vie n'a pas été facile et elle ne l'est toujours pas. Il affronte quand même le quotidien sans se plaindre, en cachant son passé et son présent douloureux. Il fait des conneries, mais on lui pardonne presque tout. J'ai apprécié son physique, beau, mais brut. Il n'est pas parfait et porte les séquelles de ses nombreuses bagarres. Ce n'est pas une poupée et ça change !
Les personnages secondaires sont hauts en couleurs et intéressants pour une fois ! Krishna, Bridget et Quinn sont vraiment géniaux. Une bande d'amis qui sont tous différents, mais intéressants. Ils donnent vraiment du relief à cette histoire.

La petite chose que je n'ai pas apprécié dans ce livre est que certains chapitres commencent dans le ‘futur’. Nous apprenons donc des choses que l'on ne connaît pas encore, puis nous retournons dans le passé pour savoir comment nos personnages en sont arrivés là. Ça gâche vraiment le suspens de l'histoire et, même si la plupart des choses révélées sont attendues, j'aurais préféré que l'histoire se déroule de manière normale, sans avancées ni retours dans le temps.

La fin est très surprenante. Honnêtement, je pensais que leur histoire se terminerait à la fin du tome. Du coup, je n'ai pas vu les évènements arrivés et plus je m'approchais de la dernière page, plus j'étais en panique.
On est loin du happy ending, nos héros ont encore des combats à mener et je n'ai qu'une hâte : les retrouver dans le prochain tome.




En conclusion, « Plus loin » est une romance pas comme les autres. Robin YORK nous livre de puissants messages à travers cette histoire et c'est vraiment réussi. Cependant, quelques petits défauts m'empêchent de considérer ce livre comme un coup de cœur.






Un livre à lire pour en apprendre plus sur le revenge porn que pour la romance.




Note.

17/20



Extraits.

- Ca va peut-être te redonner le sourire si je te dis que ta copine est garée devant la boutique, une fois de plus...


Je relève la tête, ce qui est parfaitement stupide. Premièrement, de là où je suis, je ne risque pas de l'apercevoir. Pour ça, il faudrait que je traverse la vitrine, mais alors Caroline risquerait de me voir, ce que je préfère éviter.
Deuxièmement, Caroline n'est pas ma copine.
Troisièmement...
Krishna éclate de rire.

- Je le savais ! 

Et voilà mon troisièmement. Dès les premiers jours, Krishna a compris que j'étais fasciné par cette fille, et il ne rate jamais une occasion de me taquiner. "

______________________________________


Si tu vois passer une chance d’aller plus loin, attrape-la par le col et attire-la contre toi. Referme le poing sur son tee-shirt jusqu’à ce que le tissu se déchire, jusqu’à ce qu’il ne reste plus que sa peau contre la tienne, une faim dévorante, une ivresse délirante, une jouissance apaisante. 
Il le faut, parce qu’il y a de la laideur partout. 
Parce que la vie n’est pas juste. 
Parce que le monde va mal. 
Il le faut, parce qu’il y a de la beauté aussi, et que la beauté mérite bien tous les sacrifices que tu pourras faire pour l’atteindre – même si ce n’est que pour un instant. "














Avez-vous lu ce livre ? 

Votre avis m'intéresse donc n'hésitez pas à poster un petit commentaire.




lundi 14 mars 2016

Les délices de Tokyo ; Durian SUKEGAWA.

Édition : Albin Michel.
Prix : 17,50 €
Sortie : 03/02/2016
Pages : 240

Les délices de Tokyo,
Durian SUKEGAWA.



Résumé.

« Écouter la voix des haricots » : tel est le secret de Tokue, une vieille dame aux doigts mystérieusement déformés, pour réussir le an, la pâte de haricots rouges dont sont fourrés les dorayaki, des pâtisseries japonaises. Sentarô, qui a accepté d'embaucher Tokue dans son échoppe, voit sa clientèle doubler du jour au lendemain, conquise par ses talents de pâtissière. 

Mais la vieille dame cache un secret moins avouable et disparaît comme elle était apparue, laissant Sentarô interpréter à sa façon la leçon qu'elle lui a fait partager.

Magnifiquement adapté à l'écran par la cinéaste Naomi Kawase, le roman de Durian Sukegawa est une ode à la cuisine et à la vie. Poignant, poétique, sensuel : un régal.
















Merci aux Editions Albin Michel et à Aurore pour leur confiance et leur sympathie.

Il y a des livres qui vous touchent, qui vous marquent, qui changent votre vie de lecteur à tout jamais. 
Celui-ci en fait partie.

Dans « Les délices de Tokyo », nous allons faire la connaissance de Sentarô, un homme qui tient une boutique de dorayaki, ces fameux pancakes fourrés à la pâte de haricots rouges.
Alors que son travail ne le passionne pas et qu'il mène une vie de dépravé, son quotidien va être rapidement chamboulé par l'arrivée de Tokue, une vieille femme qui lui propose de travailler pour lui. Selon ses dires, elle sait parler aux haricots rouges et fait la meilleure pâte de haricots qu'il n'ait jamais gouté. 
Tokue, d'abord réticent, va finir par accepter. Cependant, il va vite se rendre compte que cette vieille femme lui cache quelque chose.. Et ce ne sont pas ses mains déformées qui lui prouvent le contraire. 

Au vu de la couverture et du titre du livre, je pensais entrer dans un univers léger. 
Bien que l'on ressent un sentiment de bien-être en lisant cette histoire, de lourds sujets sont abordés.

Notamment les sanatoriums dans lesquels étaient enfermés les personnes lépreuses au Japon.  
On apprend un peu leur quotidien, leur condition de vie, mais aussi que ce n'est que depuis la fin du vingtième siècle qu'ils ont pu sortir de ce lieu. En effet, toute personne contaminée était envoyée dans ces enceintes.. Pour ne jamais en ressortir, qu’elle soit malade ou guérie. 
En plus de cela, nous apprenons aussi comment les Japonais ont accueilli ces personnes lorsqu'elles ont enfin pu sortir des sanatoriums. Pas du tout accueillants pour un sou, ils ont érigé une nouvelle barrière entre eux, les emprisonnant de nouveau dans une nouvelle cage. 
C'est dur et triste. C'est inhumain et nous ne voulons que crier face à cette injustice. Mais à l'image de nos personnages, crier ne sert à rien car nous n'avons aucune oreille qui nous écoute. Nous ne pouvons donc que compatir et pleurer.

Ayant déjà eu la chance d'être allée au Japon, j'ai retrouvé à chacune des pages ce pays qui m'avait séduite. Haricots rouges, bienséance, uniformes d'écolières et cerisiers. À chaque phrase, nous en prenons plein les yeux et avons presque l'impression de faire parti de cette histoire. 
Et que dire de tous ces passages où nos personnages cuisinent ce fameux ‘an’, cette pâte de haricots rouges. J'avais presque l'impression de la sentir, d'avoir moi aussi mon nez au-dessus du chaudron bouillant. 

L'écrire de Durian SUKEGAWA est un délice. Nous goûtons chacun de ses mots, savourant chaque phrase. Il se contente de la simplicité du minimum, typique de la culture japonaise, mais c'est incroyablement beau et parfait. 

Je me suis énormément attachée à Tokue. Cette vieille femme qui nous paraît sereine et pleine de joie de vivre n'a absolument pas été épargnée par la vie. Sa rencontre avec Sentarô va lui permettre de s'évader de son quotidien, de lui permettre d'être enfin ‘utile’ à la société, comme elle le souhaitait. 

La fin est déchirante. 
C'est l'apothéose de cette histoire. Bien que triste, nous ne pouvons qu'être émerveillé par tous les beaux messages qui sont véhiculés.
Sortez vos mouchoirs et munissez-vous de vos pâtisseries favorites avant de lire ce livre. Émotions fortes garanties.




En conclusion, « Les délices de Tokyo » est un livre qui va vous faire voyager au pays du soleil levant. Durian SUKEGAWA nous émeut, nous bouleverse, nous fait découvrir une facette de l'histoire de son pays qui est loin d'être tendre. 
Un énorme coup de cœur.






Un livre à lire. 









Avez-vous lu ce livre ? 

Votre avis m'intéresse donc n'hésitez pas à poster un petit commentaire.




mardi 8 mars 2016

Par le sang, épisode 5 : Lunes de sang ; Florence COCHET.

Édition : Láska.
Prix : 2,99 €
Sortie : 11/02/2016
Pages : 192

Par le sang, épisode 5 : Lunes de Sang,
Florence COCHET.



Résumé.


Shandra, Shyle, Kalhen et Dragann parviennent enfin au temple de Bhelan, où le jeune prince Dominick est retenu prisonnier. 

Mais, lorsqu’ils y pénètrent, les lieux semblent désertés. Quelqu’un a trahi leur arrivée, permettant à leurs ennemis de s’enfuir.

Pour espérer les rattraper, Shandra et ses compagnons doivent d’abord triompher des nombreux pièges et sortilèges que recèle l’endroit sacré. 




En sortiront-ils tous vivants ?
















Merci aux éditions Láska pour leur confiance.

Voici donc le dernier tome de la série « Par le sang » écrite par Florence COCHET. Si vous avez lu mes avis sur les précédents épisodes, vous n'êtes pas sans savoir que je suis devenue accro à cette histoire. Pourtant, ça n'avait pas forcément bien commencé, mais au fur et à mesure des tomes, l'intrigue devenait plus prenante et était surtout plus travaillée. 
C'est donc avec beaucoup d'impatience, mais aussi avec un petit pincement au cœur, que je me suis plongée dans le dernier opus de cette histoire.

« Lunes de sang » nous plonge de suite après les événements survenus dans l'épisode précédent. Shandra et ses acolytes approchent de leur but : ils arrivent à l'endroit où est détenu le prince. Leur mission était de le sauver, empêchant ainsi le retour du fils du dieu-colère, évitant une guerre terrible. 
Cependant, rien ne va se passer comme prévu. 
Comment vont-ils s'en sortir ? Et comment tout cela va-t-il se terminer ?

Ce dernier tome est trépident.
L'auteur ne nous ménage absolument pas et l'on frise parfois la crise de nerfs ! Attendez-vous à n'avoir aucun répit avec cette lecture. En effet, on passe de passages où l'action est maîtresse à des rebondissements énormes. C'est simple : une fois commencé, vous ne pourrez pas le lâcher !

La plume de Florence COCHET est toujours aussi agréable. Elle arrive à nous plonger dans son univers. On ne peut que constater qu'au fil de sa saga son écriture a pris de la maturité et c'est vraiment plaisant. 

Malgré ces points positifs, je regrette que l'auteur n'ait pas plus développé ce tome. L'ultime affrontement manque un peu de longueur, ainsi que tous les événements qui se passent avant. Ce n'est pas vital, mais je suis persuadée que cela aurait apporté un vrai 'plus' au récit.

Nous retrouvons dans « Lunes de sang » les personnages que l'on a suivis tout au long de cette histoire ( Shandra, Shyle, Khalen, Dragann, Gobe Mouche ), mais aussi d'autres protagonistes qui étaient apparus au début de l'histoire. 
C'est avec un vrai pincement au cœur que je les quitte car, mine de rien, je m'étais vraiment attachée à eux. 

La fin est comparable à des montagnes russes. On pense savoir, mais finalement l'auteur nous surprend jusqu'au bout. Entre joie et tristesse, nous alternons entre ces deux sentiments. Finalement, je suis satisfaite du dénouement.




En conclusion, « Lunes de sang » clôt parfaitement la série « Par le sang ». Florence COCHET nous offre un final haletant, tant pour ses personnages que pour les lecteurs.






Une série à lire, pour passer un agréable moment de lecture.




Note.

17/20



Extraits.

Les remparts, surmontés de pointes acérées, s’appuient contre la paroi rocheuse. Leur hauteur empêche de distinguer ce qui se trouve derrière et rien ne trahit le fait qu’ils abritent un temple dédié à Bhelan. Aucune route n’y mène et, aussi loin que porte la vue, nulle autre trace de civilisation ne trouble la nature désolée. Une impression de solitude infinie règne partout alentour. Nous nous arrêtons devant le portail en bois foncé patiné par les ans, assez large pour laisser passer quatre taïmars de front.
La présence d’Ashara s’est estompée au fil de ma progression, jusqu’à devenir imperceptible. Dès que je franchirai cette enceinte, elle disparaîtra tout à fait.
Sur un geste de Shyle, le dragonnet s’envole et se rend invisible. Quelques secondes plus tard, il réapparaît au-dessus de nos têtes et gargouille avec véhémence.

« La cour est déserte, traduit la sorcière, et la porte est barrée de l’intérieur. La poutre est trop lourde pour Gobe-Mouche. Je vais m’en occuper. »

Elle descend de son taïmar et s’avance jusqu’au battant de droite, mince silhouette dans ses robes trop amples soulevées par le vent. Au moment où elle s’apprête à poser sa paume contre le bois, la voix de Kalhen claque comme un fouet :

« Attends ! »

Surprise, elle se fige et se tourne à demi vers l’homme qui a sauté de sa monture pour s’approcher à grands pas. Dragann et moi le suivons. Il scrute le panneau.

« Regarde, souffle-t-il en lui montrant de minuscules orifices habilement dissimulés dans les nœuds du bois. Si tu poses ta main à cet endroit, tu déclencheras la projection d’aiguilles empoisonnées. »

Il saisit le poignet de Shyle et le place bien plus haut.

« Tu peux y aller. »

De sa main libre, elle tire une craie blanche de sa bourse et trace une rune épurée en murmurant :

« Aperteor. »

Le portail vibre légèrement ; un bruit sourd retentit. Elle recule pour céder la place à Kalhen et Dragann, qui s’arc-boutent contre le bois. Leurs muscles se tendent. Dans un gémissement, le battant pivote sur ses gonds. J’ai soudain l’impression d’assister à une représentation théâtrale. Le rideau s’ouvre sur le dernier acte de notre quête.
J’inspire profondément avant de pénétrer dans la cour intérieure. Aussitôt, mon lien avec Ashara se rompt et je me retrouve seule avec Maël’Yenn. Un instant, cela me déstabilise. Quelque chose tente d’en profiter. Une obscurité fuligineuse se glisse en moi. Je combats la sensation d’oppression qui me gagne, en vain. Ne pas me laisser emporter ! Mon esprit se cabre tel un cheval sauvage ; je plonge en mon kinaï, engage la lutte. Mes doigts se referment en un geste instinctif sur la poignée de mon sabre. Sa puissance se déploie et repousse les ténèbres. Lui seul saura me protéger de Bhelan"














Avez-vous lu ce livre ? 

Votre avis m'intéresse donc n'hésitez pas à poster un petit commentaire.




Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...