mercredi 29 avril 2015

Par le Sang, épisode 1 : Premier sang ; Florence COCHET.

Édition : Laska.
Prix : 0,99 €
Sortie : 16/04/2015
Pages : 30


Par le Sang, épisode 1 : Premier sang,
Florence COCHET.




Résumé.

Shandra a grandi au rythme de sa formation à l’académie. 
Il ne lui reste désormais plus qu’une étape avant de devenir maître à son tour. Un dernier apprentissage pour lequel elle se voit assigner un nouvel enseignant : Kalhen Xantar, maître d’armes de la maison impériale.

Dès leur premier contact, ses yeux d’or qui ne la lâchent pas troublent Shandra. En a-t-il conscience, le fait-il exprès ? Qu’attend-il réellement d’elle ?

Au fil de leurs duels et des épreuves, Shandra va trouver de plus en plus difficile de feindre l’indifférence…















« Maël’Yenn.
Les mots s’impriment en lettres de feu dans mon cerveau. Le Buveur d’âmes. Après tant d’années, il me livre enfin son nom. »


Je remercie les éditions Laska pour m’avoir fait parvenir ce livre.
Je suis tout nouvellement en partenariat avec cette maison d’édition et c’est toujours un plaisir de pouvoir travailler avec des maisons, car cela permet de découvrir plus en profondeur sa ligne éditoriale.

« Premier sang » est le premier tome d’une série, écrite par Florence COCHET.
On découvre les aventures de Shandra, une jeune femme qui suit une formation dans une mystérieuse académie depuis plusieurs années. Son maître lui ayant tout appris, elle s’en voit attribuer un nouveau : Kalhen Xantar. Il est fort, beau et mystérieux. Ses yeux jaunes sont hypnotiques. Shandra est vite mal à l’aise en sa présence, mais elle essaie malgré tout de se focaliser sur son entraînement. 
Est-ce que leur relation restera purement professionnelle ? Et son temps à l’académie n’est-il pas arrivé à son terme ?

L’histoire nous est contée du début à la fin à la première personne, du point de vue de Shandra.
Grâce à cela, on entre facilement dans l’histoire.
Malheureusement, l’auteur commence de manière assez brutale en nous plongeant directement dans le quotidien de la jeune femme. On n’a pas forcément d’introduction et cela peut déstabiliser. Je n’ai pas pour habitude de lire des histoires où l’on rentre directement dans l’action, sans passer par les détails.. Donc j’avoue avoir eu un peu de mal à entrer dans l’histoire, mais cela était plus dû au fait que j’étais déstabilisée car tous les éléments à la compréhension du texte sont tout de même présents. 


« Un homme de haute taille, aux cheveux noirs coupés court, au teint halé par le soleil des plaines, se tient à ses côtés. Son nez busqué et ses iris dorés lui donnent un profil d’oiseau de proie. »


En ce qui concerne l’intrigue en général, je suis un peu mitigée.
En effet, le livre est très court et cela se ressent dans son contenu. On ne peut pas vraiment avoir une histoire très développée avec un ouvrage de trente pages. 
Du coup, on n’entre pas vraiment dans les détails. Il y a plusieurs ellipses temporelles qui font avancer le récit très rapidement dans le temps, permettant de ce fait de nous emmener facilement vers le dénouement du livre. 
Cependant, il manque quand même beaucoup de détails pour permettre au lecteur de s’attacher réellement aux personnages et de s’ancrer vraiment dans l’histoire.
Les protagonistes sont donc présentés de manière superflue. De ce fait, aucun lien ne se forme entre le lecteur et eux. C’est d’ailleurs dommage car ils sont plutôt intéressants et Shandra est plutôt sympathique et attendrissante. 
Ce problème sera de toute manière réglé à la lecture des prochains tomes puisque l’histoire aura plus de contenu. 

L’univers est plutôt original. 
La couverture et le titre nous feraient presque imaginé que l’on va se retrouver dans une nouvelle histoire de vampires, mais on est loin du compte !
Car ici, point de créature buveuses de sang.. Mais des épées dotées de consciences qui, elles, veulent du sang. Les personnages principaux sont des guerriers, dont certains peuvent faire un peu de magie. 
Cela change un peu des univers que l’on a tendance à retrouver dans ce genre de littérature, et cette différence est plaisante.

La fin promet de grands changements pour la suite, qui ont l’air très intéressants. 
Il faudra que je lise les prochains tomes pour me faire une idée plus précise de cette histoire que l’auteur nous propose.


« L’esprit guerrier tente d’appréhender l’esprit humain. »



En conclusion, « Premier sang » est un livre qui nous laisse un peu trop sur notre faim. Pourtant, Florence COCHET nous promet une histoire riche et pleine de nouveautés. Dommage que ce premier opus soit vraiment trop court, ce qui gâche un peu notre immersion dans son univers.






Un livre à lire pour une première approche de la littérature fantastique.







Note.

10/20



Extraits.

« Mon sabre perçoit mon trouble. Un brouillard rouge opacifie ma vision. Soif… Sang… Boire… Comprenant que je joue le jeu de ma terrible lame, je plonge en moi à la recherche de l’équilibre de mon kinaï. Le matin même, Kalhen m’a rappelé que je paierai les conséquences de toute perte de contrôle.
Je ne vois rien venir. L’instant d’avant, je suis debout, garde baissée, absorbée en moi-même, l’instant d’après je me retrouve plaquée au sol, souffle coupé, le pied de Kalhen sur la poitrine et la pointe de son épée sur la gorge.

– Première leçon : reste vigilante. J’aurais pu te tuer.

Je frissonne sous son regard glacé, dénué de toute émotion. Il retire enfin sa botte et m’aide à me relever.

– Ton sabre ressent tes faiblesses et les exploite. Il t’est interdit de perdre le contrôle.

– Parce que vous croyez que j’ai attendu votre arrivée pour le savoir ?!  »














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jeudi 16 avril 2015

Welàntë ; Manuela GAY-CROSIER.

Édition : Baudelaire.
Prix : 20,50 €
Sortie : 18/12/2014
Pages : 285


Welàntë,
Manuela GAY-CROSIER.




Résumé.

Sur fond de guerre de Conquête (1754-1763) et de rébellion des Amérindiens (Révolte de Pontiac, 1763-66), une idylle naît entre une jeune Amish et un des indiens Lenape qui l'a enlevée aux siens. Ce dernier, sombre et d'humeur changeante, garde en lui une blessure profonde. 

La guerre, les différences de culture, le poids des traditions, les serments faits à d'autres en d'autres temps, de nombreux obstacles se mettront sur leur chemin. Pourront-ils laisser libre cours à leur passion ?

Une histoire sur la difficile cohabitation entre les natifs d'Amérique et les colons venus d'Europe. Au milieu des passions déchaînées se trouve un peuple hors du temps et des contingences politiques et sociales.















« Au commencement, en ces lieux, de tous temps,
Partout, était le brouillard et là se trouvait le Grand Esprit… »


Je remercie chaleureusement les éditions Baudelaire pour m'avoir proposé ce livre. 
Le résumé m'a de suite intriguée : une romance historique, c’est tout ce que j’aime. De plus, je n'avais jamais lu d'histoires d'amour mettant en scène des indiens d’Amérique. Je trouvais cela plutôt original. 
C’est donc avec beaucoup de curiosité que je me suis plongée dans le livre.

Le récit commence sur les chapeaux de roues.
Pas de mise en place de l’histoire et des personnages avant l’entrée de l’élément perturbateur : celui-ci est déjà présent dès les premières lignes. Autant dire que l'auteur nous captive de suite. On n'a donc pas le temps de s'ennuyer que l'action arrive instantanément. 


« Il faisait partie de la forêt, il était la forêt et elle lui enviait cette liberté et cette toute puissance. Il ressemblait à un animal, fier, sauvage et indomptable, dans son élément, ici au milieu des arbres. Elle le trouvait tout simplement magnifique. »


« Welàntë » est une romance pas comme les autres car son auteur y mêle des personnages intimement liés à des faits réels.
Les deux personnages principaux sont plutôt atypiques. La fille, Lena, est une Amish. Orpheline, elle vit chez son oncle et sa tante. Son peuple, qui a migré aux Etats-Unis pour échapper aux persécutions qu'ils subissaient en Europe, a comme particularité de vivre pour Dieu et pour la communauté. Ils mènent une vie simple et loin des autres. Le garçon, Loup Gris, est un Lenape. Il vit dans une tribu d'indiens et ne se mélangent pas avec les autres populations. Il mène une vie différente, où les traditions ancestrales sont très présentes.
Et ces deux personnages vont voir leurs routes se croiser involontairement. 
Est-ce qu'ils vont réussir à se comprendre et surtout à accepter leurs différences pour mieux s'apprécier ?

Autant vous dire que ce livre est un énorme coup de cœur. Et je ne m'y attendais vraiment pas.
La grande force de ce bouquin est son côté multifacettes.
Manuela GAY-CROSIER réussit avec brio à mêler romance, histoire et religion d'une telle façon que tous les sujets qu'elle aborde deviennent passionnants. Chacun de ces aspects s’entremêlent pour former un merveilleux tissage à cette histoire vraiment pas comme les autres et terriblement addictive.
Elle nous fait voyager dans le temps, mais aussi dans l'espace, et l'on entendrait presque les tambours lors des cérémonies des Lenape. 

Les personnages sont vraiment bien fouillés. 
Pour une fois, je pense avoir préféré les personnages secondaires aux personnages principaux. Je me suis tellement attachée à Lune Rouge et à A’pi’kâna, que tous les instants en leur présence étaient juste agréables. 


« - Quand on a tué et massacré devant toi tes enfants, les membres de ton clan ou de ton village, tu n’as plus de pitié pour ceux des autres, crois-moi. La haine est telle que le temps peut difficilement atténuer ce sentiment. »


Il y a beaucoup de messages que l'auteur nous fait passer à chacune des pages du livre. Ils sont tous forts et touchants.
Les plus importants sont sur la différence de l’autre et l’acceptation de cette différence. Car oui, chaque personne et chaque communauté à ses caractéristiques particulières, mais c’est cette diversité qui fait la richesse de notre monde. Il ne faut surtout pas rester bloqué sur cette différence et l’accepter, car l’on pourrait se trouver beaucoup plus de points communs qu’on ne pourrait le penser. 
Il y a aussi le partage, l’amitié, l’amour,… 
Mais aussi de douloureuses vérités, comme la terrible vie qu’on commencé à mener les Indiens d’Amérique lorsque les blancs sont arrivés, notamment à cause de l’alcool et de l’abus des colons envers eux.

Le seul petit point négatif à mon sens est les trop grandes répétitions du mot " Dieu ". 
Certes, l'aspect religieux est plutôt important puisque l'auteur oppose une religion monothéiste à une autre qui est polythéiste. Malgré tout, certaines phrases sont un peu maladroites, notamment à cause de ces répétitions. 

La fin est superbe. Jusqu'au bout Manuela GAY-CROSIER m'a tenue en haleine, mais finalement la fin que je souhaitais est arrivée. 
Par contre, j’aurais préféré que l'histoire continue un peu plus longtemps, pour savoir comment vont évoluer les personnages.. Mais on ne peut pas tout avoir. Et c'est un bon point pour l'auteur de réussir à tenir son lecteur comme cela et lui donner l’envie d’en avoir encore plus ! 


« Mais comme les Amish le disaient eux-mêmes, ils vivaient dans ce monde mais n’étaient pas de ce monde. »



En conclusion, « Welàntë » est une énorme surprise ! Je ne m'attendais pas à voyager aussi loin, aussi facilement. Tout m'a transporté : les personnages, les thématiques, les paysages, la romance,.. Un nouvel auteur que je ne connaissais pas et dont j'attend son prochain titre avec impatience !






Un livre à lire pour tous ceux qui aiment les romances historiques bien travaillées et qui font vraiment voyager. 






Note.

19/20



Extraits.

« Elle avait revu Loup Gris quelques jours plus tard, l’avait remercié d’un simple wani’shi et il avait été heureux d’apprendre qu’elle commençait à se débrouiller en unami. Elle lui confia un peu maladroitement, avec le vocabulaire restreint qui était le sien, qu’elle apprenait sa langue avec A’pi’kâna et que celui-ci lui faisait répéter des phrases. Elle lui récita la phrase, fière de sa prononciation. Loup Gris la regarda, d’abord ahuri, puis il éclata de rire à la grande confusion de Lena qui trouvait que décidément cette phrase faisait un drôle d’effet. Ne sachant pas lui expliquer la raison de son hilarité, Loup Gris lui fit signe d’attendre et revint quelques minutes plus tard en compagnie d’A’pi’kâna, gêné et confus. Loup Gris lui somma de lui donner la traduction de la phrase.

- Ca signifie : « Je veux bien devenir ta femme. », avoua-t-il, tout penaud. 

Lena resta interdite un moment puis éclata de rire à son tour. 

- Je devrais être fâchée ! Je pense que le prénom « chenapan » t’irait encore mieux qu’A’pi’kâna ! Lune Rouge et Loup Gris se sont bien moqués de moi, comment vais-je pouvoir te faire confiance maintenant ? Je ne sais pas si c’est une bonne idée de poursuivre ces leçons avec toi.

- Je voulais juste que tu sois prête, rétorqua-t-il, sur la défensive et toujours boudeur. Le jour où je serai un homme, j’ai la ferme intention de me marier avec toi et je voudrais bien t’entendre me dire cette phrase. »

___________________________________





« - Tu es de la même race que tous les autres - elle pointa son menton en direction de Lena -, tu es une blanche, et comme tous ceux de ton peuple qui ont envahi nos terres depuis des lunes maintenant, tu l’as fait sans te soucier des gens qui peuplaient ces vallées, ces plaines et ces forêts bien avant votre venue. Nous vous avons accueillis, et pour nous remercier, vous ne nous avez offert que maladies mortelles et désespoir. Vous nous avez chassés, pourchassés, pour posséder ce qui appartient de droit à tous. N’est-il pas fou celui qui cherche à posséder notre mère nourricière ? Peut-on diviser le vent ? Il appartient à tous, comme la terre qui nous porte et nous nourrit et vous voulez détruire cet équilibre qui existe depuis la nuit des temps. »














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jeudi 9 avril 2015

Pari tenu ! ; Mell 2.2.

Édition : Sharon Kena.
Prix : 10 €
Sortie : 17/03/2015
Pages : 138


Pari tenu !,
Mell 2.2.




Résumé.

Quelle est la pire situation pour un parieur invétéré ?
Perdre à tous les coups.

Haley, une jeune étudiante, passionnée de jeux vidéos, va se faire expulser de son appartement. Son petit copain, Julian, ne tient ni à vivre en couple ni à l'accueillir chez lui. Heureusement, ou hélas, Nathanaël, le meilleur ami de celui-ci, propose un défi à cette parieuse incorrigible. Si par malheur Haley échoue, elle deviendra durant quatre mois son esclave attitrée en vivant sous son toit.

Comment un simple jeu de danse sur console peut-il tout chambouler ?
Haley parviendra-t-elle à supporter les caprices de ce mystérieux jeune homme arrogant et maniaque ?

Mais surtout, qui se cache réellement derrière le masque condescendant de Nathanaël De Marchal ?
















« Nathanaël était purement et simplement une gangrène ambulante, un parasite, un virus, la grippe aviaire en personne, bien que la petite vérole le représentait aussi à la perfection. Ce type me faisait l’effet d’une attaque purulente à grande échelle, me flanquant des boutons. »


Je remercie chaleureusement les éditions Sharon Kena pour m'avoir donné l'occasion de lire ce bouquin.
Je ne connaissais ni l'auteur, ni son livre et c'est donc sans grandes attentes que je m'étais plongée dedans. Tout ce que je savais, c'était que j'allais lire une romance et j’espérais de ce fait  passer un bon moment de détente.

Et je peux dire haut et fort : ce livre est une PÉPITE.

Dès le début, Mell 2.2 m'a subjuguée et son style d'écriture y est vraiment pour quelque chose. Il est certes simple, mais elle choisit les mots de juste manière et arrive à nous faire ressentir toutes les émotions que vont expérimenter les personnages principaux. 


« Je n’essaye rien du tout, je t’expose les faits réels, se défendit Thanel. Je ne vais pas en boîte pour ça. Je n’ai pas besoin de m’attirer des casse-pieds alors que j’ai un magnifique exemplaire qui dort déjà dans ma chambre, et qui me convient parfaitement. »


L'histoire se déroule du début à la fin dans un rythme parfaitement bien mené. 
Tout commence avec un pari un peu ridicule entre Haley et Nathanaël, le meilleur ami du copain de Haley. Ils ne peuvent pas se voir en peinture, mais ils partagent le même penchant pour les paris. Et de ce petit jeu, leurs vies vont complètement changer ainsi que leur relation.

À aucun moment Mell 2.2 ne nous laisse nous ennuyer. Aucun chapitre n'est plat ou morne. D'une histoire qui de prime abord pourrait nous apparaître comme classique, elle a réussit à en faire quelque chose de plus profond. 
Je n'ai d'ailleurs pas pu m'empêcher de comparer cette histoire à trois romances bien connues des lecteurs : 
  • « Beautiful Disaster » de Jamie McGuire, pour la présence des paris et de personnages joueurs.
  • « Jeu de patience » de Jennifer L. Armentrout, pour la romance qui se développe de manière subtile, tout doucement et avec beaucoup de finesse.
  • « Avant toi » de Jojo Moyes, pour tous les messages durs et beaux à la fois que l'auteur nous offre à travers son livre.    
Vous l'avez compris : si vous avez aimé l'un de ces livres, ou même les trois, vous risquez d'adorer ce bouquin. Car oui, « Pari tenu ! » est un condensé de ces trois ouvrages. Il ne garde que le meilleur de ces histoires et inclut ces éléments dans sa propre intrigue et dans son propre univers.


« C’est insalubre, chez lui, m’expliqua Nathanaël. Il n’essore jamais son éponge, elle est couverte de miasmes. J’ai vu un jour une côte de porc qui traînait dans son frigo depuis, selon la date, plus d’un mois. Un mois ! Haley ! Je suis certain qu’un écosystème s’est créé sur ce bout de viande, que des bactéries ont pullulé et formé une communauté indépendante et intelligente, vagabonda son imagination fantasque. Joyeux a développé une nouvelle forme de vie dans son frigo, c’est diabolique ! Moi vivant, plus jamais je n’y mettrai les pieds, tu peux me croire. »


Parlons un peu des personnages présents dans « Pari tenu ! ».
Haley est vraiment adorable, mignonne et touchante. C'est le genre de copine que j'aimerais avoir. Elle n'est pas exagérée et ses réactions sont plausibles.
Nathanaël est bouleversant. Tout gravite vraiment autour de ce personnage. Sans lui, il n'y aurait pas de sentiments, pas de questionnements, aucune attente ni message. Mell 2.2 a réussi à nous offrir un premier rôle masculin à la hauteur des plus grands héros de romance. 
Quelques personnages secondaires sont présents autour de ces derniers. Certains sont sympathiques, d'autres franchement détestables, mais chacun tient un rôle précis dans le récit. Cela fait plaisir de trouver des personnages secondaires acteurs de l'intrigue et non pas juste de simples figurants.

Je n’ai noté que deux petits points négatifs. 
Tout d’abord, quelques éléments concernant la « vie » de Nathanaël sont à mon sens un peu exagérés. Mais cette histoire reste une fiction et cela ne dérange en rien la lecture. 
Enfin, les scènes de sexe sont maladroites. On sent que l’auteur voulait en parler mais sans rentrer dans les détails et cela a pour résultat des scènes un peu floues et difficiles à imaginer.

La fin est vraiment touchante mais j'avoue avoir eu peur. Peur que l'auteur nous offre une fin ouverte ( la fin de l'avant dernier chapitre m'a mise dans tous mes états ).
Mais ce n'est pas le cas et je suis grandement satisfaite du choix de l'auteur. Elle est loin d’être rose et cela m’a convenu.


« La vie est trop courte, me dit Thanel une fois. On n’a pas le temps de la gâcher en convenances et en aigreur. Il faut en profiter pleinement, ne pas avoir peur de rire… Ne pas avoir peur de la vivre. »



En conclusion, une lecture qui m'a vraiment surprise. Je ne m'attendais pas à lire une romance de cette qualité, digne de certaines romances parues aux éditions J'ai Lu pour Elle et Milady. J'ai été vraiment bouleversée par la plume de Mell 2.2 et par les personnages. « Pari tenu ! » est un livre à se procurer de toute urgence. Les éditions Sharon Kena tiennent entre leurs mains une perle de littérature, qui en surprendra plus d'un. Un auteur à suivre absolument !






À lire absolument pour ceux qui aiment les romances.





Avez-vous lu ce livre ou un autre de l'auteur ? 

Comptez-vous le faire ?

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